Travailler dans le secteur manufacturier cet été ?

La pénurie de main-d’œuvre persiste dans le secteur manufacturier. Plus de 4 000 postes seront à pourvoir en 2019, selon les plus récentes données du Baromètre industriel québécois.

Le constructeur de véhicules récréatifs BRP, à Valcourt, cherche à lui seul 450 employés cet été, majoritairement des employés temporaires à temps plein pour des postes de soir sur la chaîne d’assemblage.

« On cherche entre autres des soudeurs, des peintres industriels et des opérateurs de monte-charge », souligne Carl Beauparlant, directeur des relations de travail chez BRP.

Voici quatre avantages à travailler en usine cet été.

Des salaires avantageux
Le travail est exigeant physiquement, puisqu’il faut travailler debout, reconnaît M. Beauparlant. Mais l’entreprise offre des salaires avantageux, à partir de 17,53 $ l’heure pour les assembleurs et à partir de 19,73 $ l’heure pour un opérateur de monte-charge.

Un travail moins répétitif qu’autrefois
Le travail à l’usine a beaucoup évolué au cours des dernières années, fait remarquer Carl Beauparlant.

« Il y a cinq ans, l’usine produisait 600 motoneiges du même modèle. Aujourd’hui, la chaîne d’assemblage est séquencée, chaque véhicule est différent », explique-t-il.

« Les travailleurs sont confrontés à 400 configurations différentes sur la chaîne de montage, poursuit-il. Ils ne posent pas toujours le même équipement ou les mêmes pièces, ce qui amène une certaine complexité. C’est plus intéressant comme ça. »

De la formation
Pour les postes sur la chaîne d’assemblage, peu de compétences sont nécessaires. « Il faut un minimum de dextérité manuelle, mais pour le reste, on offre de la formation », note M. Beauparlant.

En plus d’offrir de la formation sur place, l’entreprise a des ententes avec des maisons d’enseignement pour que les employés puissent concilier le travail en usine avec des études qui peuvent mener à une carrière chez BRP. Des programmes travail-études en soudure et en mécanique sont notamment offerts.

« On a fait de la lutte au décrochage scolaire une responsabilité », explique Carl Beauparlant. Pour cette raison, il préfère embaucher des jeunes de la région plutôt que recruter à l’étranger.

Des perspectives d’avenir
La période de production s’étend de début juin à la mi-décembre, mais l’entreprise a des besoins de main-d’œuvre toute l’année, surtout en ce qui concerne les métiers spécialisés.

« Il peut y avoir des ouvertures, surtout si la personne est prête à se développer », fait valoir Carl Beauparlant.

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