Les boulots sympas dans les stations de ski

Pour les passionnés de sport d’hiver, travailler sur une station de ski offre de nombreux avantages. Voici les boulots les plus sympas à pratiquer sur une station l’hiver.

La neige est arrivée au grand bonheur des stations de ski… et des moniteurs, qui pourront commencer à y travailler.

« La période de recrutement débute dès octobre, explique Réal Lapointe, conseiller en ressources humaines à l’Association des stations de ski du Québec. Puisqu’il y a beaucoup de postes à pourvoir, il faut commencer tôt pour avoir le temps de passer les candidats en entrevue et de leur donner la formation nécessaire. »

Bon an, mal an, ce secteur génère entre 11 000 et 13 000 emplois directs. « À l’exception des postes de gestion, qui sont des emplois permanents, les stations de ski ont besoin de personnel opérationnel de septembre à avril… si dame Nature le veut bien ! » précise Réal Lapointe.

La grande majorité des moniteurs de ski sont en fait des étudiants. « Certains reviennent chaque année. Ce sont des jeunes qui sont des passionnés de l’hiver. Le plus grand avantage de ce travail, en plus de partager sa passion pour le sport, c’est bien sûr de pouvoir profiter des pistes entre deux cours de ski », fait valoir Réal Lapointe.

Avec ses 500 moniteurs, Ski Saint-Bruno, en Montérégie, constitue la plus grosse école de ski du Canada. « Le Sommet Saint-Sauveur, dans les Laurentides, a près de 800 moniteurs, mais répartis sur cinq stations de ski », ajoute le conseiller en ressources humaines.

Les métiers de l’ombre dans les stations de ski

Il n’y a pas que des moniteurs dans les stations de ski. « On oublie trop souvent les mécaniciens, les opérateurs des remontées mécaniques, des dameuses, des canons à neige. Ces gens sont des artistes. Ce sont eux qui préparent les pistes. Ces emplois ne sont pas toujours évidents, car plusieurs ont des quarts de travail la nuit. Mais sans eux, la station de ski ne serait pas opérationnelle », rappelle Réal Lapointe.

Il y a aussi les patrouilleurs qui sont prêts à intervenir en cas d’incident. « Si plusieurs des postes exigent des certifications reconnues, il y a toujours moyen de commencer comme préposé au stationnement, ou à la boutique de location et de réparation de ski, puis de suivre des formations et se rendre au sommet », conclut Réal Lapointe.

 

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