Cueilleur de pommes : quelles sont les conditions de travail ?

Qui dit automne, dit temps des pommes ! Chaque année, les vergers cherchent — beaucoup — de bras pour les aider. Envie de vous y mettre ? Tour d’horizon des conditions d’emploi dans la cueillette de pommes.

« Chaque verger offre ses propres conditions, même si on peut relever quelques tendances, indique Annette Segura, technicienne en recrutement chez Agricarrières. Tout dépend des besoins des producteurs. »

Profil recherché
Du mois d’août au mois d’octobre, les propriétaires de vergers sont en quête de personnes fiables, rigoureuses et en bonne forme physique pour la cueillette. « C’est difficile de trouver de bons candidats, puisque c’est un mandat exigeant qui ne dure que quelques semaines », explique Claire Forget, copropriétaire de la Ferme Ste-Catherine à Sherbrooke.

Si certains employeurs désirent embaucher des cueilleurs expérimentés, d’autres se tournent vers une main-d’œuvre qu’ils peuvent former selon leurs exigences. « On a de tout ! Croyez-le ou non, je vois souvent des universitaires ou des informaticiens qui ont envie de lever les yeux de leur ordinateur, lance Annette Segura en riant. Cueillir des pommes quelques semaines leur permet de changer d’air. »

Statut d’emploi
Le cueilleur de pommes peut être un employé contractuel, saisonnier, occasionnel… « On trouve toutes sortes de contrats. D’ailleurs, une entente détaillée devrait être déterminée avant le début du travail », explique Annette Segura.

Une surprise pour certaines personnes qui frappent à la porte de la Ferme Ste-Catherine, par exemple. « Beaucoup de candidats nous approchent en espérant travailler au noir. On refuse systématiquement. C’est important pour nous de respecter les lois, autant pour protéger l’employé que nous », indique Claire Forget.

Rémunération
Les cueilleurs de pommes sont généralement payés à l’heure ou au rendement, c’est-à-dire au kilogramme ou au casseau de pommes récoltées. « Les employés expérimentés veulent souvent être rémunérés au rendement, puisqu’ils sont plus rapides ! » révèle Annette Segura. 

D’une manière ou d’une autre, le salaire minimum de 12,50 $ l’heure doit être respecté selon la technicienne en recrutement. « Si une personne n’arrive pas à ce montant alors qu’elle est payée au rendement, elle aura tout de même droit à cette base salariale. C’est la responsabilité des producteurs de s’en assurer. »

Points à valider 
Temps partiel ou temps plein ? Combien d’heures par jour ? Transport assuré par le producteur ? Hébergement fourni au besoin ? Toutes ces questions sont importantes à poser. « C’est du cas par cas ! Je suggère aux candidats d’aborder tous ces sujets avec le producteur avant d’accepter un contrat », conseille Annette Segura. 

Sur ce, bonne cueillette !

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