Les qualités recherchées chez un moniteur de ski

L’automne est la période de l’année où les stations de ski, partout au pays, sont à la recherche de moniteurs de ski ou de planche. Au-delà de savoir bien skier, que mettre sur son CV pour décrocher un emploi ?

Un niveau 1 exigé

Que ce soit pour le ski ou pour la planche, il est nécessaire d’avoir validé le niveau 1 du certificat de l’Alliance des moniteurs de ski du Canada (AMSC) ou de l’Association canadienne des moniteurs de surf des neiges (ACMS), seule exigence en termes de diplôme pour être employé en tant que moniteur.

Pour le reste, aucune expérience en enseignement n’est obligatoire. « L’encadrement, ça s’apprend, la sécurité aussi », souligne Marianne Lacasse, directrice adjointe de l’École de glisse du Mont Orford. La seule différence résidera essentiellement dans le salaire auquel vous pourrez prétendre. Au Mont Orford, « un niveau 1 touchera 13 $ l’heure tandis qu’un niveau 4 sera à 20 $ l’heure », dit Marianne Lacasse. Des primes peuvent aussi être remises pour certaines formations additionnelles. Et, plus votre niveau est élevé, plus celui des personnes que vous aurez à encadrer le sera.

À noter que « l’âge minimum pour être moniteur est de 15 ans, soit l’âge requis pour passer le certificat », explique Christopher Karn, directeur de l’École de glisse de Stoneham. Cependant, à l’inverse, aucune limite n’est fixée. « Notre moniteur le plus âgé, l’année dernière, avait 87 ans, lance M. Karn. « Pour certains, c’est un vrai projet de retraite : ils peuvent pratiquer leur passion et c’est une façon de se garder occupé », dit Marianne Lacasse.

Une passion avant tout

« On cherche avant tout des passionnés, des personnes qui sont engagées envers l’enseignement et qui ont envie de transmettre leurs connaissances, dit Marianne Lacasse. Nous proposons différents programmes d’enseignement, donc on a besoin de différents profils. Entre un cours de freestyle et un cours pour la précompétition, on ne recherchera pas les mêmes qualités. »

« On recherche des gens au profil de moniteur de camp d’été; des personnes extraverties capables de transmettre leur passion avec entrain, explique de son côté Christopher Karn. Ils doivent être responsables, car l’apprentissage peut comporter des risques. Il faut également être à l’aise avec les clients, en particulier avec les enfants, qui constituent la majorité de notre clientèle. »

Bilinguisme ?

Il ne s’agit pas d’une exigence, mais cela pourra être un avantage si vous postulez pour les stations dites de destination, où il y a beaucoup de touristes étrangers. « Dans les petites stations de région, cela ne sera pas nécessaire », confie Christopher Karn.

Pourquoi devenir moniteur ?

Pour Christopher Karn, être moniteur de ski est un beau premier emploi. « Vous aurez la chance de travailler dehors. Vous apprendrez le sens des responsabilités et surtout vous appartiendrez à une gang, dit-il. C’est un job de rêve pour un jeune adolescent… »

« Le terrain de jeu est idéal, ajoute Marianne Lacasse. On passe notre temps dehors. Les moniteurs bénéficient aussi d’un laissez-passer de saison, donc ils peuvent skier même quand ils ne travaillent pas. Pour les plus jeunes, c’est aussi une façon de découvrir qu’on peut s’amuser en travaillant… »

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