Travailler dans un centre d’appels, l’emploi idéal pour boucler son budget

Horaires flexibles, salaires intéressants, pénibilité réduite : travailler en centre d’appels présente plusieurs avantages pour les personnes qui recherchent un revenu d’appoint.

Des horaires adaptés

Que vous souhaitiez travailler à temps partiel ou à temps plein, le principal avantage de travailler en centre d’appels réside dans la flexibilité horaire qui est offerte. Pour Ernst, un étudiant de 25 ans qui travaille dans des centres d’appels depuis presque 5 ans, il s’agit d’un argument de taille. En décembre dernier, lorsqu’il a annoncé à ses supérieurs qu’il souhaitait passer à temps partiel pour intégrer une école de cinéma, il a pu facilement adapter son horaire. « Ça a été vraiment plus facile que je ne l’aurais cru. On m’a d’abord fait remarquer que j’avais postulé pour un poste à temps plein et non à temps partiel, mais quand le moment est venu de rentrer à l’école en janvier, j’ai donné mon horaire de cours et ils ont simplement réduit mes heures. »

Un salaire intéressant

Au-delà de la souplesse des horaires, la deuxième force des centres d’appels se trouve aussi dans la rémunération. Ernst, qui en est à son troisième centre d’appels, gagne actuellement 800 $ pour deux semaines, à temps partiel. « Pour quelqu’un de mon âge, c’est un salaire intéressant. J’arrive à en mettre de côté », explique le jeune homme qui vit avec sa mère. Il est aujourd’hui capable de payer sa part de loyer, ses factures et d’aider sa mère à payer les siennes. « Le plus souvent, ça commence à 15 $ l’heure. Le salaire le plus élevé que j’ai reçu, c’est 22 $ », sourit Ernst.

Une pénibilité moindre

« Tu prends des appels, tu es assis derrière ton ordinateur, tu réponds à des questions et tu touches 19 $ l’heure ! Qui va refuser ? » lance Ernst. Quant au nombre d’appels à gérer, tout dépend du type de centre d’appels, entrants ou sortants, et des départements. « Dans le service d’appels d’urgence pour lequel je travaille, c’est la durée des appels qui est étudiée plutôt que le nombre. Je peux recevoir jusqu’à 120 appels par jours, voire plus, mais ce sont des appels très courts. Les personnes qui sont au service à la clientèle ont des appels plus longs ». Pour le reste, même si cela ne demande pas d’effort physique particulier et que les pauses sont régulières, il faut cependant avoir les nerfs solides. « Dans un contexte de plainte, explique Ernst, certains clients se permettent plus de choses parce que tu ne les vois pas tandis qu’en magasin ils vont y réfléchir à deux fois… Il faut surtout ne rien prendre personnel, c’est essentiel ! La première chose qu’on nous enseigne lors des formations, c’est que le client qui est fâché ne l’est pas contre nous… »

Des postes accessibles

N’avoir aucune expérience en centre d’appels n’est pas un problème si vous avez la volonté et la capacité d’apprendre rapidement. « Dans toutes les formations que j’ai suivies, il y avait toujours quelqu’un pour qui c’était la première fois. En fin de compte, tout le monde peut le faire », témoigne Ernst. À condition, par contre, d’être bilingue et d’avoir des connaissances de base en informatique…

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